Premiers échanges : ce qu’il faut dire ou pas

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Parfois, la vie ne nous épargne pas et peu sont ceux à n’avoir jamais vécu des expériences passées douloureuses. Pour certains, ce vécu sera plus difficile à supporter que pour d’autres, notamment sur le plan sentimental. Ce passé nous a construits d’une certaine façon, donc nous souhaitons le partager. Mais faut-il pour autant l’évoquer lors des premiers échanges ? Si oui, quand et comment ?

Un passé conflictuel

« Les histoires d’amour finissent mal… en général » dit la chanson. Il est évident que, la plupart du temps, les séparations se font dans la rancœur et l’amertume. Que l’on soit quitté ou que l’on quitte, la faute retombe le plus souvent sur l’autre.

Se décharger sur cet ancien amour qui vous a blessé(e), qui ne vous a pas apporté un bonheur durable, est alors facile. Cette liste de griefs, vous l’avez déjà partagée avec vos proches. Mais prévenir votre nouvelle connaissance devient alors une necessité. Un peu comme un avertissement, comme pour vous soulager, espérant ainsi qu’avec cette nouvelle personne, les choses pourraient être bien différentes.

Et si cette séparation touche aussi vos enfants, il vous sera alors d’autant plus facile de monter au créneau.

Cependant, sachez que le passé et l’avenir font rarement bon ménage. Vous ne savez pas quel impact votre amertume peut avoir sur cette nouvelle relation. Elle ne pourrait d’ailleurs en retenir QUE votre amertume.

Un conseil : ne vous épanchez pas trop sur ce passé, surtout dans les premiers temps. Concentrez vous sur votre avenir, vos désirs et donnez une image positive de vous-même. Si vous devez parler de vos relations passées, évoquez les conclusions et les enseignements que vous avez tirés de ces expériences. Plus tard, vous pourrez vous confier davantage, quand la confiance mutuelle et l’intimité sera plus solide.

Un passé de solitude

Seul(e), vous l’avez été, et trop longtemps. Soirées, week-end, vacances, vous avez souffert de cet isolement sentimental et parfois social. Vous n’avez aujourd’hui qu’une hâte : que ces sombres moments soient derrière vous. Parler de cette solitude, précisément, à la première personne qui pourrait la rompre, vous semble logique, sinon salvateur.

Mais sachez que cette image solitaire, voire esseulée, que vous pourriez transmettre à votre contact ne jouera pas en votre faveur, même si ce dernier a vécu exactement la même chose que vous.

Un conseil : n’insistez pas trop sur votre sentiment de solitude, mais montrez plutôt comment vous avez su vous y adapter, même s’il vous tarde de vivre autre chose. Et surtout, ne donnez pas l’impression à votre interlocuteur que vous êtes prêt(e) à tout accepter, de n’importe qui, pour fuir cet isolement sentimental. Rien n’est moins séduisant que cette attitude.

La douloureuse question du deuil

Vous avez perdu votre compagne ou votre compagnon suite à un décès, cette séparation est donc subie et non choisie. Il vous a fallu du temps pour faire votre deuil et pour envisager d’aimer à nouveau. Mais, même si vous le souhaitez, la possibilité d’un nouvel amour vous laisse perplexe, vous désoriente même.

Il est déjà très important que vous ayez l’intime conviction que ce deuil est fait, que votre peine s’est apaisée. Aimer à nouveau, ce n’est pas trahir les sentiments que vous avez eu pour une autre personne, c’est tout simplement continuer à vivre. L’amour fait partie de la vie. Alors, inutile de glorifier cet amour qui n’est plus, pour vous déculpabiliser. Votre nouvelle relation pourrait en pâtir.

De quelle façon parler de ce décès ? Dans un premier temps, évoquez-le sans vous appesantir, même si vous avez traversé cette épreuve en solitaire, et qu’il vous tarde de pouvoir la partager. Vous pourrez parler de vos souvenirs plus tard, lorsque votre nouvelle relation sera installée, et lorsque vous vous sentirez apaisé(e).

 » Nous nous sommes trouvés, et même très bien trouvés! « 
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 » Dès que je l’ai vue, je me suis dit : Waouh ! Je veux faire ma vie avec elle »
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