Je t’aime, moi non plus !

Je t’aime, moi non plus !

Berlin, le 12 décembre 2013

« Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe l’esprit » disait Marcel Proust. Et si la vie est faite de joies, elle est aussi parsemée de peines, notamment amoureuses. Afin de mieux comprendre les revers des sentiments, eDarling a mené sa dernière étude* sur le chagrin d’amour, ses causes et ses conséquences.

Tout, mais pas ça !

Que la passion s’estompe au fil de la relation est une évidence à laquelle les couples sont préparés. En revanche, que les sentiments ne soient plus présents, ou pire, qu’ils soient portés à quelqu’un d’autre, représente pour 71,7 % des femmes et 65,5 % des hommes la cause de rupture la plus blessante. Vient ensuite le manque d’intérêt et de considération pour la relation. En effet, pour 42 % du panel interrogé, être quitté afin que l’être aimé puisse profiter au maximum de sa vie et de son cercle d’amis est une explication bien difficile à accepter. Enfin, si l’avis de l’entourage et de la famille compte pour beaucoup, il ne faudrait pas qu’il compte pour trop. 23 % considèrent que la raison « la famille de votre partenaire n’approuve pas votre relation » est une cause de rupture fortement désagréable et offensante.

Je vais bien, ne t’en fais pas

Chacun réagit différemment à la peine, et la supporte à des degrés différents, mais que faire pour aller mieux ? Si la majorité des hommes interrogés (54,9 %) répond « se plonger dans le travail », 57 % des femmes, elles, ont besoin d’en parler à leurs amis, qui les aident à y voir plus clair (49,6 % des hommes). Et si 44,5 % des hommes et des femmes disent rester seuls pour pleurer, ils sont 26,4 % à essayer de se faire plaisir autant qu’ils le peuvent. La vengeance, un plat qui se mange froid, ne sera peut-être jamais consommée, car seuls 3,8 % des personnes interrogées considèrent l’envisager. Le sexe ne semble pas non plus être un moyen de dépasser sa peine : 6,6 % des hommes et 5,2 % des femmes confient « faire l’amour avec le/la premièr(e) venu(e) pour aller mieux ». Ils sont en outre 52,95 % à ne jamais avoir eu de relation de transition dans le seul but de se remettre d’une rupture. Ils ne voient, en effet, pas les bénéfices d’un tel comportement.

« En réalité, les relations de transition sont bien plus fréquentes, même si elles ne sont pas vécues comme telles. En effet, il est assez difficile de savoir quand le deuil d’une relation est véritablement terminé, d’autant plus que nous avons tous la même envie : que la peine s’éloigne le plus vite possible ! », commente Sabrina Philippe, psychologue et conseillère pour eDarling.

Adieu tristesse

Si les hommes pensent à 17 % qu’il est possible de devenir ami avec son ex, les femmes, elles, ne sont que 13,7 %. Elles sont encore plus tranchées concernant la question des relations sexuelles après une rupture : 63,8 % répondent que c’est la pire chose à faire (47,5 % des hommes). 39,2 % du panel est cependant plus nuancé, considérant que cela dépend majoritairement du degré d’implication des deux parties.

Et si 2 ans est en moyenne le temps qu’il a fallu aux personnes interrogées pour se remettre d’un chagrin d’amour, qui l’ont pour la majorité vécu après une relation amoureuse forte et sincère, n’oublions pas que « plus profondément le chagrin creusera votre être, plus vous pourrez contenir de joie » (Khalil Gibran).

Rester ami(e) avec son ex ?
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*Etude eDarling réalisée auprès de 540 membres français célibataires.