Martine et Thierry

Se sont rencontrés en septembre 2011

Vivant seule avec mes enfants depuis cinq ans, j’ai décidé de devenir membre d’eDarling souhaitant trouver quelqu’un qui me ressemble, qui m’accepte telle que je suis et avec qui je me sente vraiment bien.

J’ai consulté tous les profils qui m’ont été proposés par eDarling et j’ai envoyé des sourires à ceux qui me plaisaient.

Le profil de Thierry m’a été proposé au mois d’août, c’est lui qui m’a envoyé un sourire mais je me souviens qu’à l’époque, sa photo avec un chapeau et des lunettes noires ne m’avait pas attirée.

En décembre 2011, j’ai décidé de m’abonner pour 6 mois. J’ai alors repris tous les messages auxquels je n’avais pas répondu.

Sur le profil de Thierry, il y avait cette fois, plusieurs portraits, où il me semblait être quelqu’un de très sympathique.

Je lui ai rendu son sourire du 4 septembre, le 20 décembre ! Après, tout est allé très vite. Nous avons échangé des emails durant la semaine de Noël, que nous passions chacun avec nos enfants respectifs.

Les messages nous ont permis de nous rendre compte de nombreuses concordances dans nos vies : nos installations respectives dans les Bouches-du-Rhône en 1992, nos enfants (nous avons chacun une fille de 18 ans et un fils de 11 ans) ainsi qu’un intérêt certain pour tout ce qui est culturel et notamment pour l’écriture.

Sa sensibilité et son sens de l’écrit pour transmettre les émotions m’ont attirée. Il écrit des scénarios de bande dessinée, un monde dont j’ignorais tout mais qui me fascine beaucoup car il mélange le monde des grands et le monde des enfants.

Thierry m’a proposé que nous nous rencontrions. Nos enfants rejoignant leur autre parent pour le jour de l’An, nous avons convenu d’un rendez-vous le 30 décembre, pour prendre un café.

Il m’a proposé que nous nous retrouvions au jardin d’enfants, près du port de plaisance de Martigues. Lorsque je suis arrivée, il était déjà là. Je l’ai vu de loin, perché sur un gros rocher, en train de regarder les bateaux qui quittaient l’Etang de Berre pour prendre le canal.

Depuis, nous avons l’impression d’être dans une bulle chaque fois que nous nous retrouvons seuls tous les deux, un week-end sur deux

Je me suis approchée, je l’ai appelé, il s’est retourné et a juste dit « Tu es là ». Il m’a fait monter sur le rocher à ses côtés et nous sommes restés enlacés un long moment à regarder les bateaux sur l’étang.

Nous sommes ensuite allés boire un verre dans un petit café, très sympathique, où il m’a fait découvrir le Nutella chaud, une boisson secrète, qui doit sans doute contenir un philtre d’amour. Nous avons parlé longtemps, c’était curieusement comme des retrouvailles.

Nous sommes restés ensemble jusqu’au lendemain matin et nous nous sommes séparés à regret. Nous devions préparer le réveillon du jour de l’An, que nous avions prévu de célébrer avec des amis, chacun de notre côté.

Je dînais avec trois amies au restaurant mais les ai laissées vers 23h30, pour rejoindre Thierry chez ses amis, juste pour le changement d’année. Nous avons passé ensemble le premier jour de 2012 et nous sommes séparés le dimanche soir, car je devais retrouver mes enfants.

Durant ce week-end , le temps a semblé n’avoir aucune emprise sur nous. Depuis, nous avons l’impression d’être dans une bulle chaque fois que nous nous retrouvons seuls tous les deux, un week-end sur deux.

Le troisième dimanche de janvier, nous avons décidé de nous voir avec nos fils, qui ont onze ans, adorent le fast-food et sont passionnés de toupies. Nous avons passé un très bon après-midi.

Nous réfléchissons déjà à la façon dont nous allons organiser notre semaine de vacances à quatre en février et au mois de mars, je l’accompagne à Bruxelles pour la sortie de son prochain album.

Les choses vont très vite mais cela se fait naturellement, au feeling et tout s’enchaîne merveilleusement. Nous avons chacun beaucoup de contraintes à gérer, notamment avec les enfants, c’est peut-être ça aussi qui nous rapproche.

Beaucoup de choses nous sont communes et surtout notre sens de la curiosité du monde. Comme disait Léo Ferré, nous avons envie de piquer le bonheur de la vie ensemble.

Nous avons trouvé un espace commun, un petit jardin où piquer des fleurs et de bons moments, que le mot « avenir » nous aidera sans doute à embellir.