Une princesse avocate et un pompier chef de projet

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Une princesse avocate et un pompier chef de projet

Berlin, lundi 14 mai 2012

Les métiers que souhaitent exercer les enfants, sont souvent attendrissants. D’institutrice à vétérinaire, en passant par chanteuse et président, leurs souhaits se modifient en grandissant. Mais que sont devenus toutes ces actrices et ces pompiers de quatre ans, les années passant ? Et quelles relations entretiennent-ils aujourd’hui avec leur profession ? A l’occasion du 1er mai, fête du travail et jour férié, eDarling leur à posé la question* et propose aujourd’hui un état des lieux de la situation.

Premier constat : la fête du travail ne rime pas avec journée non travaillée pour la majorité des interrogés. En effet, 61,7 % des hommes et 67,4 % des femmes ont répondu profiter du 1er Mai pour avancer sur leur projet en cours. Conséquence d’une obligation de résultats et d’une implication toujours plus grandissante ? Peut-être pas, car un peu plus des deux-tiers des hommes et des femmes interviewés se disent heureux et épanouis dans leur travail et la moitié d’entre eux accorde une importance normale à sa profession, conciliant vie professionnelle et vie personnelle.

Deuxième constat : les conditions de travail des femmes – sujet récurrent, se sont certes largement améliorées ces dernières années, mais pas dans tous les
domaines : c’est ce que pensent en effet 65,4 % des femmes et 65,2 % des hommes. Si l’accent doit principalement être mis sur les salaires, il n’en reste pas moins que, pour la moitié du panel interrogé (hommes et femmes confondus), des progrès devraient être effectués à tous les niveaux (salaire, embauche, traitement au quotidien, propos sexistes et droits des femmes au sein de l’entreprise). Cependant, même si la grande majorité semble ne pas trouver les conditions de travail des femmes optimales, 53,7 % des hommes seraient prêts – à profession égale, à échanger leur position contre celle d’une femme alors que seules 34,8 % des femmes souhaiteraient le faire avec celle d’un homme.

Troisième constat : bien que l’imaginaire commun conçoive les petites filles en maîtresses d’école et les garçons en pompiers, il semblerait que les rêves du panel aient été différents. Seules 19,5 % des femmes interrogées souhaitaient devenir institutrices et 16,8 % des hommes, pompiers ou policiers.

De princesse à avocate, ou de pompier à chef de projet, il n’y a qu’un pas : du travail. Un travail, en tout cas qui semble être apprécié par la majorité de la population interviewée.

* Etude réalisée auprès de 334 hommes et 313 femmes, célibataires, membres d’eDarling.